Tout savoir sur l’entraînement en altitude pour les cyclistes professionnels

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Depuis des décennies, l’entrainement à des altitudes élevées occupe une place importante dans le calendrier de toutes disciplines confondues, particulièrement dans celui des athlètes de haut niveau. En effet, cette méthode s’avère bénéfique pour les sportifs afin de préparer efficacement leurs corps à une compétition. Découvrez en quelques lignes les détails sur la notion, les bienfaits et les meilleures manières de réaliser ce type d’entrainement pour les cyclistes professionnels.


Le concept d’un entrainement en altitude pour les cyclistes de haut niveau

Un entrainement en altitude est un type d’entrainement effectué sur une altitude simulée ou réelle d’environ 2 000 m au-dessus du niveau de la mer. À cette hauteur, les cyclistes professionnels sont exposés à un léger manque d’oxygène en raison de la diminution de la pression atmosphérique. Toutefois, pour fournir de bonnes performances, leurs muscles ont besoin d’oxygène.


Cet état d’hypoxie pousse ainsi les sportifs à redoubler d’efforts pour respirer, mais aussi pour avancer. En d’autres mots, leur corps doit obligatoirement s’habituer à ce manque d’oxygène tout en apprenant à l’absorber de manière efficace afin de le redistribuer aux muscles. Leur système vasculaire fournit également une charge de travail plus importante. Ces circonstances offrent ainsi aux sportifs professionnels des avantages sur une plus longue durée. Pour voir d’autres actualités sur les cyclistes, vous pouvez consulter le site TotalVelo.


Cyclistes professionnels : les avantages de s’entrainer en altitude

Sur le point de vue physiologique, un entrainement en altitude permet aux cyclistes professionnels d’améliorer leurs endurances. Il faut savoir qu’en conditions d’hypoxie, le corps d’un athlète met en place divers mécanismes d’adaptations biologiques qui sont bénéfiques à la performance sportive. Concrètement, l’hypoxie stimule la production d’hormone nommée érythropoïétine ou EPO. Cette hormone favorise en fait la production de globules rouges et augmente la masse totale d’hémoglobine. Cette modification contribue à l'amélioration du transport en oxygène dans les muscles.


En plus de cela, l’état d’hypoxie permet aussi aux sportifs professionnels de développer de nouveaux vaisseaux sanguins, de tolérer l’acidose musculaire, mais surtout d’améliorer leur rendement musculaire. Ainsi, ces athlètes pourront développer largement ses capacités à l’effort.


Comment peut-on réaliser efficacement un entrainement en altitude ?

Pour réaliser un entrainement en altitude de manière efficace, les cyclistes professionnels peuvent être soumis à différentes méthodes. Chronologiquement, la première méthode utilisée est souvent le procédé LHTH ou Live High Train High, dont le principe est de vivre en haut et de s’entrainer en altitude pendant trois semaines. En général, cette méthode se divise en quatre étapes, notamment la phase d’acclimatation, la phase d’entrainement général, la phase d’entrainement spécifique et la phase de récupération et de retour à la plaine.


Cependant, la méthode la plus récente et la plus populaire est désormais le procédé LHTL ou Live High Train Low. En effet, elle consiste à vivre en haut et s’entrainer en bas pour permettre aux sportifs de réaliser une exposition intermittente à l’hypoxie afin de bénéficier des effets positifs de l’altitude sans être étalés aux risques de désentrainement. Pour faire plus simple, avec cette méthode, les cyclistes professionnels dorment en altitude. Par la suite, ils s’entrainent plus bas. Par ailleurs, quel que soit le procédé adopté, un entrainement en altitude ne doit être réalisé que sur accord médical, mais également avec un suivi professionnel.


Outre cela, les cyclistes professionnels doivent adapter leur alimentation en conséquence. Ils doivent, par exemple, augmenter leurs apports en protéines pour une bonne récupération musculaire. Ces sportifs doivent aussi veiller à avoir un apport en glucides suffisant. Ces derniers sont généralement présents dans les boissons et les féculents à chaque repas. Mis à part cela, pour respecter l’apport en minéraux qui favorise la réhydratation, il est important de consommer des fruits et des légumes à chaque repas. Les cyclistes professionnels doivent aussi surveiller leur hydratation, car en altitude, ils perdent beaucoup d’eau.